Le Cameroun tel qu'il s'est construit au fil des années
Les faits qui s’étaient déroulés dans une boite de nuit dans la ville de Yaoundé, avaient été rendu publics, suite à la publication en novembre 2010 par l’ONG de défense des droits humains, Human Rights Watch et la Commission pour les droits humains des gays et lesbiennes (CDHGL), en partenariat avec les structures nationales Alternatives-Cameroun et l’Association camerounaise pour la défense des droits des personnes homosexuelles (ADEFHO) de la célèbre avocate Me Alice Kom, d’un rapport sur les violations des droits des personnes homosexuelles au Cameroun.
On pouvait ainsi lire que : « Le 21 mai 2005, la police a procédé à l’arrestation de 32 personnes dans une boîte de nuit de Yaoundé ». Une arrestation qui ne sera que la première d’une série d’autres et de poursuites retentissantes.
Comme le souligne Jeune Afrique, « Les auteurs ont pointé là le début du durcissement du régime de Paul Biya à l’égard des homosexuels » en indiquant notamment que : « le vice-Premier ministre du Cameroun et ministre de la Justice, Amadou Ali a prôné la poursuite de la répression sur le fondement de l’article 347 bis, ajoutant : « Il faut préserver les valeurs culturelles africaines […] [et] en vertu de la culture africaine, l’homosexualité n’est pas une valeur acceptée par la société camerounaise. ».
Sources :
– Criminalisation des identités. Human Rights Watch. 04 novembre 2010. Lien : http://www.hrw.org/zh-hans/node/93875/section/5
– L’enfer d’être gay au pays de Paul Biya. Jeune Afrique. 5 novembre 2010. Lien : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101105123704/