Le Cameroun tel qu'il s'est construit au fil des années
Immense, irremplaçable, monumental, véritable « homme orchestre » et j’en passe, les mots pour le qualifier mettaient presque tous toujours l’accent sur ses talents exceptionnels.
Poète, écrivain, journaliste, chanteur, guitariste et bien plus, si Francis Bebey était presqu’un touche-à-tout, c’est peut-être par sa musique qu’il se fera le plus connaitre.
Véritable « référence de la musique africaine » comme le soulignait RFI, lui qui fut par ailleurs Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1968, se fera connaitre avec « des chansons humoristiques telles que Agatha, La condition masculine, Divorce pygmée, Cousin Assini, Si les Gaulois avaient su… », comme on peut le lire sur Wikipédia.
En mourant dès suite d’une attaque cardiaque le lundi 28 mai 2001 à Paris, Francis Bebey laisse à la postérité un héritage que d’aucuns tentent de préserver, notamment à travers des initiatives telles que la création fin 2008 d’un centre culturel francis bebey dans la ville de Yaoundé au Cameroun.
Après tout, ne dit-on pas qu’un artiste ne meurt jamais.
Sources :
– Psychedelic Sanza, un album posthume de l’artiste Francis Bebey. RFI. 31 octobre 2014. Lien : http://www.rfi.fr/culture/20141031-psychedelic-sanza-album-posthume-artiste-camerounais-francis-bebey/
– Francis Bebey. Wikipedia. (Consulté le) 28 mai 2015. Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Bebey
– Présentation du Centre culturel Francis Bebey. (Consulté le) 28 mai 2015. Lien : http://bit.ly/1J47eeJ