Le Cameroun tel qu'il s'est construit au fil des années
En effet, un décret du gouvernement français interdisant l’UPC au Cameroun fut promulgué ce jour.
Cette décision intervenait après la révolte suscitée par la politique de Roland Pré qui dégénérera en émeutes dans toute la partie sud du « Cameroun français », en mai 1955 et qui fut brutalement réprimée par le pouvoir colonial de l’époque.
L’interdiction du parti, contraindra alors ses dirigeants (Ruben Um Nyobe, Ernest Ouandié, Félix Roland Moumié et les autres) à s’exiler, notamment dans les villes de Kumba (dans le Cameroun britannique), puis au Caire (en Egypte), à Conakry (en Guinée), à Accra (au Ghana) et même à Pékin (en Chine).
Selon certaines sources, le siège de l’UPC est également « mis à sac et incendié » et même les organisations considérées comme « annexes de l’UPC » telles que la Jeunesse démocratie du Cameroun (JDC) et l’Union démocratique des femmes camerounaises (Udefec) sont frappées de la même interdiction.
Sources :
– L’UPC interdite (mai 1955). Kamerun – Une guerre cachée aux origines de la françafrique (1948-1971). (Consulté le) 13 juillet 2015. Lien : http://www.kamerun-lesite.com/124/l-upc-interdite-mai-1955/
– Union des populations du Cameroun. Wikipédia. (Consulté le) 13 juillet 2015. Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_populations_du_Cameroun
– Douala, Ville frondeuse et berceau du nationalisme camerounais. La Nouvelle Expression (repris par cameroonvoice.com). 09 août 2011. Lien : http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-4364.html
– La marche vers l’Indépendance. Cinquantenaire du Cameroun. (Consulté le) 13 juillet 2015. Lien : http://www.cinquantenaires-cameroun.org/fr/histoire.php
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