Le Cameroun tel qu'il s'est construit au fil des années
Cet empoisonnement marquait ainsi le début de la fin de cette icône de la lutte pour l’indépendance du Cameroun. Comme le relate l’historien Claude Ribbe :
Lui était jusque là secrétaire de général de l´Union des populations de Cameroun (UPC), Ruben Um Nyobé est assassiné dans le maquis du pays Bassa. En effet, comme l’affirme Jean Eric Sende :
Contraint à l’exil suite aux évènements sanglants que connaitra le Cameroun au mois de Mai 1955, Ernest Ouandié revient ce jour-là au Cameroun, après plus de six (06) années d’exil forcé à travers plusieurs pays d’Afrique. Des sources affirment qu’il retourne ainsi au Cameroun… Continue Reading « 21 juillet 1961 : Ernest Ouandié revient clandestinement au Cameroun après plusieurs années d’exil »
C’était à la faveur d’un vote de l’Assemblée nationale camerounaise. Les trois premiers, tous militants de l’Union des Population du Cameroun (UPC) et compagnons de lutte, véritables martyrs, tous morts pour l’honneur de leur patrie, voyait ainsi leur/s combat/s bénéficier enfin d’une reconnaissance officielle.… Continue Reading « 27 juin 1991 : Ruben Um Nyobè, Félix Roland Moumié, Ernest Ouandié et Ahmadou Ahidjo sont élevés au rang de Héros nationaux »
Le « général » Isaac Nyobè Pandjock était un ancien combattant (de la seconde guerre mondiale notamment), un militaire aguerri et un membre actif de l’UPC. Comme l’affirme l’historien Enoh Meyomesse :
Il payait ainsi le prix de sa farouche opposition au projet d’expropriation des autochtones initié par les allemands quelques mois plus tôt, dont on avait déjà parlé ici. En effet, comme le relate Samuel Nelle :
Premier économiste d’Afrique noire, dirigeant de l’UPC, chef de la deuxième colonne du maquis de l’UPC dans l’Est-Cameroun, Castor Osende Afana était assassiné ce jour à Ndélélé, dans la région de l’Est-Cameroun (non loin de la frontière entre le Cameroun et la République du Congo).… Continue Reading « 15 mars 1966 : assassinat de Castor Osende Afana »
En effet, dans la nuit du 24 au 25 Février 1966, le Groupe subit une violente attaque des forces armées néocoloniales comme l’affirme le blogueur Stéphane Jo. Une attaque qui eu lieu aux environs la zone de l’actuel département de
Condamné à mort quelques jours plus tôt à l’issue d’un simulacre de procès « pour rébellion et trahison », cet ancien instituteur devenu homme politique, est fusillé par un peloton de tireurs sur la place publique à Bafoussam, à l’âge de 57 ans. Grande figure de… Continue Reading « 15 janvier 1971 : Ernest Ouandié est fusillé sur la place publique à Bafoussam »