Le Cameroun tel qu'il s'est construit au fil des années
Félix Roland Moumié est sans conteste, l’une des grandes de l’histoire du Cameroun. « Figure mythique du nationalisme camerounais » comme le souligne le journaliste Georges Dougueli, ce médecin de formation, s’illustrera notamment à travers ses
Le rassemblement démocratique africain (RDA) est :
Cet empoisonnement marquait ainsi le début de la fin de cette icône de la lutte pour l’indépendance du Cameroun. Comme le relate l’historien Claude Ribbe :
Soupçonnés d’abriter une forte concentration de maquisards, il s’agirait des villages Nguilili I, Ngoko et Epaka (situés dans les régions actuelles du sud et de l’est Cameroun) où les populations auraient entièrement et avec un certain enthousiasme, adhéré à l’UPC en créant des Comités… Continue Reading « 05 octobre 1965 : les forces armées néocoloniales attaquent des villages »
Contraint à l’exil suite aux évènements sanglants que connaitra le Cameroun au mois de Mai 1955, Ernest Ouandié revient ce jour-là au Cameroun, après plus de six (06) années d’exil forcé à travers plusieurs pays d’Afrique. Des sources affirment qu’il retourne ainsi au Cameroun… Continue Reading « 21 juillet 1961 : Ernest Ouandié revient clandestinement au Cameroun après plusieurs années d’exil »
En effet, un décret du gouvernement français interdisant l’UPC au Cameroun fut promulgué ce jour. Cette décision intervenait après la révolte suscitée par la politique de Roland Pré qui dégénérera en émeutes dans toute la partie sud du
C’était à la faveur d’un vote de l’Assemblée nationale camerounaise. Les trois premiers, tous militants de l’Union des Population du Cameroun (UPC) et compagnons de lutte, véritables martyrs, tous morts pour l’honneur de leur patrie, voyait ainsi leur/s combat/s bénéficier enfin d’une reconnaissance officielle.… Continue Reading « 27 juin 1991 : Ruben Um Nyobè, Félix Roland Moumié, Ernest Ouandié et Ahmadou Ahidjo sont élevés au rang de Héros nationaux »
Les nationalistes de l’UPC devenaient ainsi des persona non grata dans la partie occidentale du Cameroun (à l’époque sous domination britannique). Comme on peut le lire sur Le blog de BAT :
Le « général » Isaac Nyobè Pandjock était un ancien combattant (de la seconde guerre mondiale notamment), un militaire aguerri et un membre actif de l’UPC. Comme l’affirme l’historien Enoh Meyomesse :